Face à l’accélération de la digitalisation des services, la vigilance en matière de cybercriminalité est plus que jamais d’actualité. Les cyberattaques menacent de plus en plus les entreprises et leurs systèmes d’informations.
Le recours plus fréquent au télétravail, suite à la crise de la COVID, a eu un réel impact sur le nombre des cyberattaques. Les entreprises et organisations se voient donc devoir redoubler de vigilance et mettre en place des systèmes de sécurité plus importants.
La prise de conscience de la valeur des données et leur protection sont devenues un enjeu majeur. En effet, les risques d’une perte de données sont extrêmement préjudiciables financièrement, mais également parce qu’elles peuvent se trouver entre les mains de personnes qui ne devraient pas y avoir accès. En effet, la donnée est aujourd’hui très prisée par de nombreux tiers comme les hackers, les gouvernements, mais également les entreprises concurrentielles.
On parle ici de cybercriminalité, mais il faut avoir en tête que la perte des données peut être aussi le résultat de pannes ou de sinistres (incendies, inondations…) et les conséquences sont à peu près les mêmes.
C’est pour ces raisons qu’il est essentiel de bien identifier les différents sinistres susceptibles d’être subit par l’entreprise, afin de mettre en place des mesures adaptées, comme notamment le choix de son matériel, la sensibilisation de ses équipes avec une politique proactive, ou encore la création de protocoles spécifiques (Plan de Reprise d’Activité (PRA), par exemple).
Pour les logiciels métiers, il peut s’avérer préférable de privilégier le SaaS tout en s’assurant du sérieux de son fournisseur en matière de sécurité. En effet, si ce dernier investit largement dans ce domaine, pour la majorité des entreprises et organisations qui n’ont pas forcément les compétences nécessaires à la sécurisation de leur système d’information, faire le choix de logiciels SaaS peut être un moyen simple d’améliorer leur sécurité.
Rappelons également, qu’au niveau européen, depuis le 25 mai 2018, le règlement sur la protection des données personnelles (RGPD) fixe un cadre juridique précis aux entreprises, avec des obligations en matière de collecte de données, de consentement et de gestion des cookies.